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L'APOGEE D'UN GRAND LYCEE PARISIEN 1962-1967
Honoré de Balzac en 1962
PHYSIONOMIE DU LYCEE A SON APOGEE
Un bulletin d'une des fédérations de parents d'élèves de 1966, ainsi que la réalisation d'une pochette de cartes postales de l'établissement à la même époque, permettent de mesurer la fierté qu'avaient ceux qui fréquentaient le lycée Honoré de Balzac.
L 'ORGANISATION D'HONORE DE BALZAC
Sous la férule de Mme Coquard, le lycée s'est organisé selon un schéma précis : les élèves de sixième et de cinquième constituent "Le Petit Lycée", ceux de quatrième et de troisième, "le Moyen Lycée", tous deux sont installés dans la partie rectiligne, la plus récente, à l'Est et entrent, à partir de la rentrée 1963, par une nouvelle entrée Boulevard Bessières ; les élèves de la seconde à la terminale et les classes préparatoires aux Grandes Ecoles constituent "le Grand Lycée", dont les locaux sont dans l'aile courbe à l'Ouest construite en premier ; les classes techniques se placent dans l'aile en retour de l'extrême Est à proximité du "Petit Lycée"; le centre de préparation au professorat de travaux manuels à son bâtiment provisoire près des Chalosses ; tous les grands continuent à entrer au 2 Avenue de la Porte de Clichy, près de la loge des débuts .
Le bâtiment central est le lieu de contact de tout ces élèves, en particulier pour les cours de sciences. Un seul réfectoire est utilisé avec des services différents pour les petits et pour les grands. L'autre réfectoire, devenu inutile par suite du passage à la mixité dans le principe, est la salle des fêtes et dès 1965, grâce a la collaboration des parents d'élèves, est posée une estrade.
Ce grand lycée, de plus de 3000 élèves, répartis en 98 divisionsde plus de 200 professeurs, de 80 membres de personnel d'administration et de surveillance, et plus d'une centaine de membres de personnel de service, n'est pas une mince affaire à gérer. Les emplois du temps sont un véritable casse-tête et Mme Coquard s'en plaint en 1964. Elle se plaint également, eu égard à l'étendue des bâtiments et en dépit de la présence de 39 surveillants en 1965, de la difficulté de la surveillance des élèves.
LE TRAVAIL SCOLAIRE
Comme tous les lycées des années 1960, la discipline était sévère : l'oubli de sa blouse, le lundi matin, était sanctionné par la journée entière en permanence, sauf pour les externes qui avaient la chance de n'y passer que la matinée, si ils apportaient leur blouse l'après-midi ; quelques minutes de retard en cours et l'élève passait une heure en permanence, une heure de retard et à nouveau, c'était une journée en permanence ; pour les filles, tout maquillage était interdit, de même que les talons aiguilles à la mode à cette époque ; le conseil de discipline était redouté, pour y être traduit, il ne suffisait souvent pas plus qu'un écart de langage, "une insolence".
C'était l'époque des compositions trimestrielles dans chaque matières. Souvent, une seule note par matière, celle de la composition, traduisait le travail d'un trimestre, aussi les jours de compositions étaient-ils des moments particulièrement redoutés. Pour chaque matière, à chaque trimestre, on établissait un classement au mérite ; en fin d'année, il y avait un classement avec premier, deuxième prix et accessits. Le bulletin trimestriel s'accompagnait pour les meilleurs de " tableaux d'honneur", et en fin d'année étaient décerné le "prix d'excellence" et le "prix d'honneur" pour l'ensemble du travail. Au lycée Honoré de Balzac, il n'y eut qu'une seule distribution des prix solennelle, la distribution se faisait dans chaque classe…
Palmarès général -1663-----------------------------------------------------------------Palmarès par matière 1965/1966
Distribution solennelle
Guy Verdot
Monsieur avec enfant
( déjà cité)
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